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En 1774, en Europe, un dénommé Johann Bernhard Basedow a intégré des exercices physiques dans le programme d’éducation de son école. C’est à ce moment-là que la gymnastique moderne a fait son apparition.

Cédit photo : Maison du sport français

Le terme «gymnastique artistique» est pour sa part apparu dans les années 1800 pour distinguer la gymnastique de loisir de celle pratiquée par les militaires. À la fin du 18ème siècle, l’allemand Friedrich Ludwig Jahn, considéré comme le père de la gymnastique, a inventé la barre fixe, les barres parallèles, la poutre et le saut de cheval. 

En 1881, à Liège en Belgique, la Fédération Européenne de Gymnastique (FEG) est créée et devient, en 1921, la FIG (Fédération Internationale de Gymnastique).

Par la suite, les compétitions se multiplient en Europe dans les écoles et les clubs d’athlétisme et se développent encore plus lorsque le baron français Pierre de Coubertin inscrit la gymnastique au programme des premiers Jeux Olympiques (JO) d’Athènes en 1896. À cette époque, le concours comprend une épreuve de montée de corde et aux massues. Durant ces années, seuls les hommes pouvaient concourir. C’est seulement en 1928, à l’épreuve par équipe des JO, que les femmes seront admises, puis en 1934 pour les épreuves individuelles. La gymnastique rythmique fait ses débuts olympiques en 1984 et le trampoline en 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney.

Des gymnastes canadiens ont participé pour la première fois aux JO de 1908, où seuls les hommes pouvaient concourir au concours multiple individuel et aux épreuves par équipe. Des épreuves masculines et féminines ont été intégrées au programme olympique en 1956. Depuis, le Canada a présenté des athlètes à chaque édition des Jeux Olympiques. 

Source : 

Alison Castellan 

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