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Les gymnastes de l’équipe du Québec ont brillé, la fin de semaine dernière, aux Championnats canadiens de gymnastique artistique qui se sont déroulés à Richmond, en Colombie-Britannique. Aurélie Tran (femmes seniors), Lia-Monica Fontaine (femmes juniors) et Kenji Tamane (hommes seniors) ont été aux avant-postes de la délégation québécoise en remportant plusieurs médailles aux appareils individuels, en plus de s’imposer au concours complet de leur catégorie.
Source : René Cournoyer
L’Olympien René Cournoyer a lui aussi été sous les projecteurs, mais pour d’autres raisons. En effet, car le Repentignois était de retour à la compétition après avoir été sur la touche en raison d’une opération au ligament croisé antérieur du genou droit subie en septembre dernier.
Comme l’a indiqué l’athlète de 26 ans, ce retour a été concluant.
« C’était vraiment agréable d’être de retour et de montrer que ma gymnastique va bien, même si j’ai fait des routines sans sortie afin de protéger mon genou. Au niveau gymnique, je suis probablement en avance sur ce que j’espérais. Ça va vraiment, vraiment bien et j’ai même des routines plus fortes et plus stables qu’avant ma blessure, alors à ce niveau, c’est vraiment super ! » a soutenu l’athlète, emballé de voir que ses efforts faits en réadaptation depuis huit mois rapportent des dividendes.
« J’étais passé d’athlète de niveau international à ne plus pouvoir marcher », rappelle-t-il.
Cournoyer n’y est pas allé à fond de train aux épreuves disputées dans l’enceinte qui a accueilli les épreuves olympiques de patinage de vitesse longue piste en 2010. Il a fait l’impasse sur des sorties régulières aux différents appareils pour protéger son genou nouvellement guéri et même malgré cela, il a tout de même décroché une médaille de bronze à la barre fixe !
« Je partais avec un point de retard sur les autres athlètes et de dire que j’ai quand même eu un pointage compétitif, j’aurais probablement gagné haut la main si j’avais fait la sortie. C’est donc vraiment encourageant pour mon retour à la compétition », poursuit celui qui voudra gagner davantage de stabilité pour son genou en vue de la qualification olympique qui aura lieu en septembre prochain.
Et comme si ce n’était pas assez, René Cournoyer a porté un autre chapeau à ces nationaux : celui de juge officiel. Certifié juge de niveau national depuis l’hiver dernier, il a alterné ses présences entre les matelas de compétition et la table des juges. Une façon de redonner à son sport, mais aussi de mieux comprendre la théorie qui est derrière selon lui.
Source : Sportcom
